Corps à l’écart

Traduction : Sarah Guilmault  

Dans une gigantesque décharge, en Italie, un groupe d’adultes et d’adolescents survivent en triant des déchets qu’ils recyclent, réparent et vendent. Il y a Iac, en rupture avec sa famille, Lira Funesta qui parle trop, Saddam le Turc qui lance l’appel à la prière du sommet d’un monticule de déchets, et Argos, le géant zimbabwéen. Il y a aussi le Vieux, toujours endormi sous sa couverture. Autour d’eux gravitent Silvia, fille d’un grand chirurgien esthétique, et Lorenzo, le pompier qui veut le bien de tous. La survie de la petite communauté va être mise en péril par la découverte de déchets toxiques, qui n’auraient jamais dû se trouver là…

Véritable microcosme, la décharge, lieu de vie, de transit et de trafics, est un personnage à part entière de Corps à l’écart.

Parution : 9 janvier 2014

Belém

Traduction : Diniz Galhos  

Johnny, célèbre coiffeur de la jet-set de Belém et habitué de la presse people, est retrouvé mort à son domicile, visiblement d’un arrêt cardiaque dû à une overdose. Mais le jeune inspecteur chargé de l’enquête, Gilberto Castro, trouve sur les lieux des vidéos et des photos compromettantes des ébats du défunt, impliquant des enfants… Tâchant d’en apprendre plus, Gilberto se mêle aux amis de Johnny, tous issus de la classe supérieure de Belém, et commence à soupçonner que la mort du coiffeur n’a rien d’accidentel. Malheureusement, sa rencontre avec l’une des proches du défunt, Selma, oiseau de nuit assoiffée de fêtes et d’excès, risque bien de le détourner de son but et de le faire replonger dans son ancien vice, l’alcoolisme…

Belém nous fait découvrir le côté sombre de la « cité des manguiers », métropole brésilienne située à l’estuaire de l’Amazone. Trafic de drogues, proxénétisme, pédophilie, corruption : avec un réalisme cru, Edyr Augusto peint le portrait terrible d’une classe supérieure sans scrupule qui se nourrit des plus faibles. Une critique sociale rageuse portée par une écriture directe et nerveuse.

Parution : 10 octobre 2013

L’Île invisible

Traduction : Marta Martínez Valls  

Margarita : un paradis caribéen pour touristes européens. Edeltraud Kreutzer, originaire de Düsseldorf, se rend sur cette île pour comprendre les circonstances de la mort de son fils, Wolfgang, retrouvé noyé sur la plage où il tenait un bar. Perdue dans cet environnement radicalement étranger, elle fait appel à José Alberto Benítez, un avocat local qui va l’aider dans ses démarches.

Leurs recherches mettront au jour une autre île, bien éloignée des hôtels all-inclusive : la Margarita de la jungle bureaucratique, des passe-droits en tout genre, mais aussi celle des combats de coqs qui ont tant fasciné Wolfgang…

Avec L’Île invisible, Francisco Suniaga nous emmène dans un Venezuela peu connu des lecteurs européens, loin de tout exotisme ou romantisation. Une œuvre foisonnante, érudite, désabusée, qui touche à la quintessence du grand roman latino-américain.

« Francisco Suniaga sait varier les rythmes pour nous surprendre, nous immergeant tantôt au cœur d’une administration défaillante, tantôt dans la fureur des combats de coqs. » Michel Dufranne, Le Soir

Parution : 4 février 2021

La vie est un tango

Traduction : Morgane Le Roy  

« Puchy a toujours dit que le quartier était un monstre. Je l’ai entendu dire tant de fois que j’ai fini par me l’imaginer moi-même ainsi : une pieuvre pourvue d’un million de tentacules. »

Léo Martín est depuis peu commissaire de quartier à Santa Clara, ville de province cubaine. Sa routine : faire face aux business illégaux, aux règlements de comptes et aux coups tordus des petites frappes du coin. Léo enquête sur une contrebande de lunettes de soleil quand un jeune homme se fait assassiner. Quels sont les liens entre ces deux affaires ? Les amis et collègues de Léo sont-ils tous irréprochables ?

Dans La vie est un tango, c’est tout un quartier qui prend vie, peuplé de rumeurs et de faux-semblants.

Parution : 6 juin 2013

Côté cour

Traduction : Hélène Serrano  

Dans la cour de Fany est incarcéré un prisonnier qui devient son amant. Dans celle de Magda et Elmer, on organise des combats illégaux où s’affrontent chiens et détenus. Dans celle du docteur Braille, on réduit les têtes, et dans celle de Lidia, une poupée abandonnée revient à la vie. Décidément, autour de cette antenne téléphonique Phonemark, il se passe des choses étranges… Un inquiétant quartier, une galerie de personnages grotesques sous la coupe d’une corporation toute puissante, qui va jusqu’à défier les lois de la nature… Pas de doute : la plume satirique de Leandro Ávalos Blacha est de nouveau à l’œuvre.

Parution : 2 mai 2013

Block Party : Un roman à dix étages

Traduction : Audrey Coussy  

La jolie Georgie aime deux choses : les bonbecs et son petit ami Bobby. Bobby l’Artiste aime deux choses : Georgie et peindre sous l’influence de drogues psychédéliques que lui refourgue avec complaisance son voisin Johnny. Johnny le dealer de service aime deux choses : le porno et sa petite amie Ellen. Ellen la chômeuse professionnelle aime deux choses : Johnny et faire l’amour, mais pas avec Johnny, parce qu’il ne sait vraiment pas s’y prendre.

Tout ce petit monde se croise, trinque et fait la fête à Peach House, une tour HLM de Middlesbrough, au nord de l’Angleterre. Jusqu’au jour où les toiles de Bobby sont repérées par une galerie branchée de Londres… L’harmonie apparente de Peach House y survivra-t-elle ?

La vie à Middlesbrough, mode d’emploi : Block party est le joyeux portrait d’un immeuble dans une ville ouvrière, à travers celui de ses habitants.

« Milward a un talent immense, et son amour pour ses personnages est éclatant malgré tout ce qu’il leur fait subir. » Irvine Welsh.

Parution : 1 mars 2013