L’Employé

Traduction : Michèle Guillemont  

L’Employé plonge le lecteur dans une ville grise et jamais nommée, baignée par les pluies acides et sans cesse survolée par des hélicoptères menaçants. Des hordes d’affamés dorment sur les trottoirs, des chiens clonés rôdent dans les rues et des enfants s’entretuent dans les arrière-cours pour divertir des parieurs. Tous les matins, une armée de travailleurs en col blanc sort des bouches du métro pour regagner servilement leur bureau. Parmi eux, un employé, l’employé, est prêt comme les autres à toutes les humiliations pour conserver son travail… jusqu’au jour où il tombe amoureux et commence à rêver de devenir un autre. Quelqu’un de meilleur, qui mériterait le regard de celle sur laquelle il a jeté son dévolu. De quoi peut se rendre capable un homme déterminé à s’accrocher à son rêve ?

Soutenu par une écriture sèche et dépouillée, L’Employé est une dystopie glaçante, empreinte d’une sombre poésie. Son narrateur assoiffé d’amour erre, déchiré entre l’espoir et la déchéance, dans un univers qui évoque autant J. G. Ballard que le Terry Gilliam de Brazil et L’Armée des douze singes.

Avec une préface de Rodrigo Fresán.

Parution : 5 mars 2020

Soudain trop tard

Traduction : Adrien Bagarry  

Au petit matin, dans un bar d’un quartier populaire de Barcelone, Epi Dalmau tue son ami Tanveer à coups de marteau. Puis s’enfuit sans un mot retrouver Tiffany Brisette, la femme pour laquelle il a commis l’irréparable. Témoin de la scène, le frère aîné d’Epi, Álex, va tâcher de lui sauver la mise en faisant porter le chapeau à quelqu’un d’autre. Mais quel secours un ancien toxicomane schizophrène est-il capable d’apporter ?

Soudain trop tard est le récit d’une journée où tout a brutalement basculé, où les rumeurs naissent à chaque coin de rue, où les petites gens se veulent acteurs de la tragédie. C’est aussi le portrait d’une Barcelone durement touchée par la crise et le désenchantement, à travers celui de ses habitants, toutes générations et origines confondues.

Parution : 20 septembre 2012

Chamamé

Traduction : Olivier Hamilton  

Perro et le Pasteur Noé sont deux amis, deux pirates de la route évoluant dans un univers violent et amoral. Une trahison va briser ce binôme et le premier se retrouve à traquer le second dans la région de la triple frontière argentine. À cette chasse à l’homme se mêlent souvenirs du passé carcéral des deux caïds, rivalités de bandes, personnages secondaires fous furieux et scènes de bagarres d’anthologie dignes des films de Tarantino.

Comme Golgotha, précédent roman de l’auteur, Chamamé est imprégné de musique et de culture populaire. Un Mad Max argentin, écrit sous adrénaline.

Prix Dashiell Hammett 2008 du meilleur roman noir de langue espagnole.

« Oyola livre avec Chamamé un roman parfaitement équilibré, débordant de talent et de maturité. » Carlos Salem

Parution : 30 août 2012

Solarium

Traduction : Hélène Serrano  

Sous un soleil de plomb, Tavo nettoie les piscines des villas les plus chics de Don Torcuato, près de Buenos Aires, quand il entend soudain un coup de feu. L’événement sort le laveur de piscine de sa routine, entre la femme qu’il aime, son jeune fils en fauteuil roulant suite à un accident de rugby et son beau-père policier en retraite. Assassinat ou hallucination ? Tavo est précipité dans un enchaînement de péripéties et de mauvaises rencontres, hanté par le souvenir de son ami et collègue Yuyo, au verbe coloré et improbable, qui a fini électrocuté dans une piscine.

Soleil de plomb, odeur de chlore, quartiers fermés : l’errance hallucinée d’un laveur de piscines dans la périphérie de Buenos Aires, un univers fait de clubs de sport, de terrains vagues et de bases militaires.

Parution : 1 mars 2012

Black Music

Traduction : Philippe Poncet  

Un adolescent noir américain de 13 ans, fils de cadre supérieur muté à Rio, se fait kidnapper par un gang de jeunes. Une immersion dans le monde en vase clos d’une favela carioca, vue par trois personnages successifs : Michael, victime terrorisée et fascinée qui nous livre son regard extérieur sur le monde des trafiquants ; Musclor, le chef du gang, jeune rappeur blanc qui cherche à faire son trou ; Jo, petite amie métisse de ce dernier, au vocabulaire écorché et cru, qui cherche à vivre sa vie dans un monde macho, ultra-violent et tragique. Pendant les quelques jours que vont durer le kidnapping, sur fond de guerre de gangs, Michael va observer, Musclor va se lier à son prisonnier et Jo va briser sa carapace.

La musique comme passion commune, les trois personnages vont aller de terreurs en rêves, de fantasmes en résignations, jusqu’à un dénouement brutal.

« Black Music aborde la violence urbaine carioca en évitant l’écueil du réalisme documentaire de La Cité de Dieu. » Globo, Brésil.

Parution : 12 janvier 2012

Berazachussetts

Traduction : Hélène Serrano  

Berazachussetts ? Une ville argentine tout sauf tranquille. Une zombie punk et obèse erre en quête de chair morte et de bière fraîche. Une milice en fauteuils roulants menée par une gamine paralytique détestable fait régner la terreur. Des fils à papa désœuvrés mettent en scène des viols et publient les vidéos sur Internet. Quant aux pingouins dans leurs chambres froides… s’ils n’étaient pas là, à chaque coin de rue, la ville serait tout de même moins chic

« Leandro Ávalos Blacha semble avoir pillé les poubelles de La Conjuration des imbéciles, Les Sept Fous et Alice au pays des merveilles pour se concocter un banquet personnel. » Rolling Stone

Parution : 3 novembre 2011