« Voici venues les nuits des chaises sur le trottoir, des familles stationnées aux portes de leurs maisons ; voici venues les nuits de l’amour sentimental, du “bonsoir voisine”, du si poli et fort insinuant “comment ça va, monsieur Pascual”, et monsieur Pascual sourit et se lisse la moustache, car il sait bien pourquoi le p’tit jeune lui demande de ses nouvelles. Voici venues les nuits… »
Écrites entre 1928 et 1933, les Eaux-fortes de Buenos Aires sont autant d’instantanés de la capitale argentine, de ses habitants, de ses coutumes et de son art de vivre : ses jeunes oisifs plantés devant leur seuil, ses chantiers de construction pillés de leurs briques, ses maisons de tôle ondulée aux couleurs passées… Un tableau vivant et mouvant de la ville, une œuvre urbaine et moderne.
« Arlt a dit du Buenos Aires des années 1930 tout ce que les autres intellectuels de son temps dissimulaient. » Julio Cortázar
« Les Eaux-fortes de Buenos Aires sont tenues par ce singulier alliage : souci de l’observation et acidité généreuse du verbe. Une vraie leçon de journalisme. » Le Magazine Littéraire
- Traduction : Antonia García Castro
- Langue d'origine : espagnol (Argentine)
- Collection : Fictions (Littérature étrangère)
- ISBN : 978-2-918767-90-9
- Date de parution : 2 mai 2019
- 240 pages, 18 €
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Ils en parlent :
- « "Loufoque, érudit, libre." » Une page à écrire, Janville.