Côté cour

Dans la cour de Fany est incarcéré un prisonnier qui devient son amant. Dans celle de Magda et Elmer, on organise des combats illégaux où s’affrontent chiens et détenus. Dans celle du docteur Braille, on réduit les têtes, et dans celle de Lidia, une poupée abandonnée revient à la vie. Décidément, autour de cette antenne téléphonique Phonemark, il se passe des choses étranges… Un inquiétant quartier, une galerie de personnages grotesques sous la coupe d’une corporation toute puissante, qui va jusqu’à défier les lois de la nature… Pas de doute : la plume satirique de Leandro Ávalos Blacha est de nouveau à l’œuvre.

Washington Noir

Washington, D.C. : le lieu évoque aussitôt les arcanes du pouvoir américains, la Maison blanche, le Capitole. Mais c’est aussi une ville à part des États-Unis, au taux de criminalité record. George Pelecanos et quinze autres plumes – des auteurs de noir, mais aussi un policier, un ancien taulard, un acteur… – nous font découvrir leur Washington, où se croisent drogués et prostituées, gangsters et flics de base, mais aussi politiciens et journalistes.

« Une anthologie qui offre une vision saisissante des coins les plus sombres de notre paysage urbain. » Washington Post

Avec des nouvelles inédites de : Robert Andrews, Jim Beane, Ruben Castaneda, Richard Currey, Jim Fusilli, James Grady, Jennifer Howard, Lester Irby, Kenji Jasper, Norman Kelley, Laura Lippman, Jim Patton, George Pelecanos, Quintin Peterson, David Slater, Robert Wisdom.

Block Party : Un roman à dix étages

La jolie Georgie aime deux choses : les bonbecs et son petit ami Bobby. Bobby l’Artiste aime deux choses : Georgie et peindre sous l’influence de drogues psychédéliques que lui refourgue avec complaisance son voisin Johnny. Johnny le dealer de service aime deux choses : le porno et sa petite amie Ellen. Ellen la chômeuse professionnelle aime deux choses : Johnny et faire l’amour, mais pas avec Johnny, parce qu’il ne sait vraiment pas s’y prendre.

Tout ce petit monde se croise, trinque et fait la fête à Peach House, une tour HLM de Middlesbrough, au nord de l’Angleterre. Jusqu’au jour où les toiles de Bobby sont repérées par une galerie branchée de Londres… L’harmonie apparente de Peach House y survivra-t-elle ?

La vie à Middlesbrough, mode d’emploi : Block party est le joyeux portrait d’un immeuble dans une ville ouvrière, à travers celui de ses habitants.

« Milward a un talent immense, et son amour pour ses personnages est éclatant malgré tout ce qu’il leur fait subir. » Irvine Welsh.

Les Fleurs du karma

Laïka Orbit : une jeune femme de notre temps, déboussolée, qui ne se rappelle même plus son véritable nom… Avec son mystérieux compagnon, elle erre dans un monde de diners et de motels sur lequel elle sait au moins une chose : cela ne peut pas être la réalité.

Kinky Baboosian : une jeune femme rebelle des années 1960, au nom improbable… Assoiffée de liberté, elle fugue à seize ans et prend la route. Par la suite, Kinky découvre la communauté hippie, se familiarise avec les drogues et pratique l’amour libre.

Quel est le lien entre ces deux femmes ? Les Fleurs du karma est une fresque se déroulant dans deux espaces-temps, peuplée de personnages étranges et attachants malmenés par l’Histoire. Un livre psychédélique sur la fuite dans tous les sens du terme.

Tes yeux dans une ville grise

Couv

Tous les jours, Jeremías traverse en bus ou en combi la capitale péruvienne pour se rendre à l’université. Sous son regard sensible et lucide défile la Lima d’aujourd’hui, où coexistent quartiers pauvres et richissimes. Jeune homme désabusé, Jeremías est le représentant parfait d’une génération qui n’a jamais pu intégrer la prétendue « société parfaite » des années 1990 en Amérique du Sud.

Récit poétique, portrait urbain, roman social, Tes yeux dans une ville grise est servi par une écriture précise et fragmentaire.

« Le roman de Mucha est une manière de balade dans un pays naufragé, un omnibus qui trace, à petite vitesse, sa route jusqu’à la tragédie. »
Macha Séry, Le Monde des Livres

« Attention, livre culte en puissance. »
Streetpress

« Le roman-mosaïque de l’Amérique latine contemporaine. »
El Cultural

 

L’Employé

Couverture

L’Employé plonge le lecteur dans une ville grise et jamais nommée, baignée par les pluies acides et sans cesse survolée par des hélicoptères menaçants. Des hordes d’affamés dorment sur les trottoirs, des chiens clonés rôdent dans les rues et des enfants s’entretuent dans les arrière-cours pour divertir des parieurs. Tous les matins, une armée de travailleurs en col blanc sort des bouches du métro pour regagner servilement leur bureau. Parmi eux, un employé, l’employé, est prêt comme les autres à toutes les humiliations pour conserver son travail… jusqu’au jour où il tombe amoureux et commence à rêver de devenir un autre. Quelqu’un de meilleur, qui mériterait le regard de celle sur laquelle il a jeté son dévolu. De quoi peut se rendre capable un homme déterminé à s’accrocher à son rêve ?

Soutenu par une écriture sèche et dépouillée, L’Employé est une dystopie glaçante, empreinte d’une sombre poésie. Son narrateur assoiffé d’amour erre, déchiré entre l’espoir et la déchéance, dans un univers qui évoque autant J. G. Ballard que le Terry Gilliam de Brazil et L’Armée des douze singes.

Avec une préface de Rodrigo Fresán.