Tout ce qui fait BOUM

Pànic Orfila est né à Londres d’une mère catalane et d’un père anglais. Orphelin à huit ans, il est envoyé dans la province de Barcelone chez sa grand-tante Àngels, ancienne combattante anarchiste et femme à poigne. Celle-ci tâche de lui transmettre ses valeurs libertaires…

Douze ans plus tard, après quelques déboires amoureux, c’est un Pànic excentrique et peu ancré dans la réalité qui arrive à Barcelone pour étudier. Il y fait la connaissance d’un quatuor de dandys qu’il surnomme « les Vorticistes ». Ceux-ci, sentant le besoin de reconnaissance du jeune homme, décident de l’inclure dans un mystérieux projet de révolution. Ils l’initieront à leur manière aux amphétamines et à la lutte clandestine…

Bruxelles Noir

« Non à Bruxelles ! », « La faute de Bruxelles ? », « Les dernières décisions de Bruxelles »… Tant d’expressions galvaudées par les politiciens, les éditorialistes et la presse. Mais de quelle Bruxelles parle-t-on ? Qui connaît les multiples visages de ce millefeuille surréaliste où se croisent au quotidien des dizaines de cultures ? Assurément les treize auteurs de ce recueil. Stars du polar ou jeunes plumes prometteuses, scénaristes de bande dessinée ou journalistes, tous ont Bruxelles dans le cœur et vous entraîneront de kabberdouch en stamcafés dans les rues et quartiers où ils vivent. Bienvenue dans les méandres du Palais de justice ou dans les serres du Palais royal. Welkom dans les Marolles et rue d’Aerschot. Willkommen parvis de Saint-Gilles et boulevard Reyers…

Avec des nouvelles inédites de : Barbara Abel, Ayerdhal, Émilie de Béco, Paul Colize, Jean-Luc Cornette, Patrick Delperdange, Sara Doke, Kenan Görgün, Edgar Kosma, Katia Lanero Zamora, Nadine Monfils, Alfredo Noriega, Bob van Laerhoven.

Nid de vipères

Castanhal, dans l’État du Para, au nord du Brésil. Afin de lui extorquer sa scierie, Wlamir Turvel, trafiquant ambitieux, tabasse Alfredo Pastri, puis viole sa femme sous les yeux de leurs enfants, Isabela et Fred. Ceux-ci jurent de venger leurs parents. Mais des années plus tard, Fred a tourné la page et s’est installé aux États-Unis.

Isabela, elle, n’a rien oublié. Déterminée à aller jusqu’au bout de sa vengeance, elle a suivi méticuleusement l’ascension de Wlamir Turvel, devenu l’un des maillons les plus importants du trafic de drogue dans l’Amazonie, ainsi que le gouverneur de l’État. Elle est devenue sa maîtresse et a appris tous ses secrets. En éclatant, sa vengeance va tout emporter sur son passage.

Avaler du sable

Mavrak est une petite ville du Far-West peuplée de pis­toleros et de filles de joie, située au milieu d’un désert de sable brûlant. Ici, la sobriété est déraison.

Depuis toujours, deux familles, les Marlowe et les Rami­rez, s’opposent en une rivalité assassine. Celle-ci se voit bientôt ranimée par le meurtre lâche d’un des fils Rami­rez. D’autant qu’un shérif est envoyé à Mavrak pour faire régner la justice dans cette zone de non-droit.

Les haines ancestrales vont se déchaîner, jusqu’à provoquer la résurrection des morts dans une atmosphère de fin du monde pleine de sable et de sang.

Les Blondes

Hazel Hayes est dans une mauvaise passe. Sa thèse est au point mort, elle est loin de chez elle, et elle vient d’apprendre qu’elle est enceinte de son professeur d’université – un homme marié. C’est à se demander comment les choses pourraient plus mal tourner…

Et pourtant, des attaques meurtrières, que rien ne semble relier, se multiplient aux quatre coins de New York. Il faut se rendre à l’évidence : une épidémie frappe les blondes, qu’elles soient hôtesses de l’air, agents immobiliers ou chefs d’entreprise, et les transforme en tueuses sanguinaires. Cherchant à fuir la ville en proie à la panique pour retourner chez elle, à Toronto, Hazel entreprend la traversée d’une Amérique paralysée par le fléau blond, épopée au terme de laquelle elle trouvera une alliée pour le moins inattendue.

Un roman à la fois drôle et glaçant, qui aborde intelligemment l’image de la beauté et de la maternité dans la société, qui évoque à la fois Les Fils de l’Homme de P.D. James et La Servante écarlate de Margaret Atwood.

La Ballade des misérables

Madrid, de nos jours. Des enfants gitans disparaissent, sans que les autorités s’en émeuvent. Puis c’est le tour de la petite-fille de Perro, patriarche du Poblao, bidonville en marge de la ville. Hors de lui, le vieil homme abat un innocent qu’il pensait coupable, ce qui aboutit à l’ouverture d’une enquête. Ou plutôt de deux.

Côté gadjo, c’est l’inspecteur O’Hara qui est sur le coup, accompagné de son perroquet et précédé de sa sale réputation. Il est aidé dans sa tâche par Ximena, jeune fille de bonne famille devenue journaliste idéaliste.

Côté gitan, c’est le ténébreux Tirao qui est chargé de l’investigation par Perro lui-même. Mais le passé de cet ancien toxicomane va bientôt le rattraper…

La Ballade des misérables est un roman choral d’une ironie mordante et d’une poésie sombre, aux accents hugoliens, qui nous plonge dans une Madrid méconnue et baroque.