L’Employé plonge le lecteur dans une ville grise et jamais nommée, baignée par les pluies acides et sans cesse survolée par des hélicoptères menaçants. Des hordes d’affamés dorment sur les trottoirs, des chiens clonés rôdent dans les rues et des enfants s’entretuent dans les arrière-cours pour divertir des parieurs. Tous les matins, une armée de travailleurs en col blanc sort des bouches du métro pour regagner servilement leur bureau. Parmi eux, un employé, l’employé, est prêt comme les autres à toutes les humiliations pour conserver son travail… jusqu’au jour où il tombe amoureux et commence à rêver de devenir un autre. Quelqu’un de meilleur, qui mériterait le regard de celle sur laquelle il a jeté son dévolu. De quoi peut se rendre capable un homme déterminé à s’accrocher à son rêve ?
Soutenu par une écriture sèche et dépouillée, L’Employé est une dystopie glaçante, empreinte d’une sombre poésie. Son narrateur assoiffé d’amour erre, déchiré entre l’espoir et la déchéance, dans un univers qui évoque autant J. G. Ballard que le Terry Gilliam de Brazil et L’Armée des douze singes.
Avec une préface de Rodrigo Fresán.
- Traduction : Michèle Guillemont
- Langue d'origine : espagnol (Argentine)
- Collection : Fictions (Littérature étrangère)
- ISBN : 978-2-918767-97-8
- Date de parution : 5 mars 2020
- 192 pages, 18 €